La fracture de la hanche correspond à une perte de continuité osseuse touchant la région anatomique du col du fémur. On distingue deux types de fractures du col du fémur qui se distinguent en particulier par leur traitement : la fracture « vraie » du col du fémur et la fracture pertrochantérienne, qui touche une région située sous le col du fémur.
La fracture de la hanche correspond à une perte de continuité osseuse touchant la région anatomique du col du fémur. On distingue deux types de fractures du col du fémur qui se distinguent en particulier par leur traitement : la fracture « vraie » du col du fémur et la fracture pertrochantérienne, qui touche une région située sous le col du fémur.
Dans les suites immédiates de l’accident, le patient est très douloureux et ne peut mobiliser le membre inférieur traumatisé. Celui-ci apparaît déformé et présente un raccourcissement et une attitude en rotation externe. Très souvent, il ne peut s’appuyer sur le membre fracturé du fait de la perte de continuité osseuse.
Dans certains cas rares de fracture non déplacée dite « engrenée » ou de fracture de fatigue, le patient peut se déplacer sur le membre fracturé tout en présentant des douleurs isolées de hanche à l’appui.
Les radiographies de la hanche douloureuse confirment la fracture de la hanche et précisent le type fracturaire, fracture « vraie du col » ou fracture pertrochantérienne : ceci conditionne le traitement à envisager.
Chez une personne âgée, un bilan complet à la recherche de la cause de la chute et des lésions associées à la fracture du col du fémur est nécessaire.
Chez un patient jeune, dans un contexte d’accident violent, la prise en charge a lieu dans un centre hospitalier de référence en polytraumatisés afin d’y réaliser les examens et les traitements adéquats en urgence.
Dans le cas rare des fractures de fatigue, il est parfois nécessaire de réaliser des examens plus poussés pour révéler la fracture du col du fémur, tels qu’un scanner, une IRM de hanche, ou une scintigraphie osseuse.
Le traitement de la fracture de la hanche dépend de l’âge du patient, de son niveau d’activités fonctionnelles et sportives, du type de fracture et de l’importance du déplacement des fragments osseux.
Le traitement est le plus souvent chirurgical : conservateur par ostéosynthèse pour les fractures pertrochantériennes et les fractures du col touchant la base du col, dites « fracture basicervicale ». L’ostéosynthèse vise à stabiliser le foyer de fracture à l’aide de vis métalliques, plaques voire clous spécifiques, après réduction par un dispositif de traction réalisé au bloc opératoire.
En cas de fracture du col fémoral déplacée, la hanche étant instable, celle-ci nécessite alors un remplacement chirurgical prothétique par mise en place d’une prothèse de hanche.
Dans les suites de l’intervention, l’appui sur le membre opéré est pleinement autorisé en cas de remplacement articulaire par prothèse de hanche. En revanche, lorsqu’une ostéosynthèse est réalisée, l’appui est différé entre 6 semaines à 3 mois de l’intervention, afin que l’os consolide autour du matériel de fixation posé.
Une rééducation appropriée est réalisée en centre de convalescence ou chez un kinésithérapeute de ville. Elle vise à aider le patient à marcher, avec ou sans appui sur le membre opéré, selon l’intervention réalisée. Un travail spécifique de réapprentissage de la marche a pour but de redonner confiance en la marche, en particulier chez les personnes âgées.